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jeudi 5 mai 2016

Dystopian Wars - Partie du 5 mai 2016

Par Athenost le jeudi 5 mai 2016, - Dystopian Wars

COA vs ROF - 500 points au format Battle Patrol

Cette partie à été jouée dans le cadre d'une campagne: la campagne d'Islande.

D'autres parties Dystopian Wars et la liste de nos armées ici.


Nous avons utilisé les règles de Battle Patrol telles qu'on peut les trouver sur le forum anglophone avec les précisions et ajustements suivants:

  • On n'utilise ni attachements, ni modèles volants, ni fortifications, ni escadrons spécialisés, ni les pouvoirs spéciaux des commodores. Il ne peut y avoir plus de 200 points de small ni plus de 300 points de medium (sans compter le Battle Cruiser).
  • Taille de table 80 x 120 cm
  • Iles placées par un tiers neutre
  • Les navires doivent être au contact du bord de table lors de la mise en place
  • Seulement 0,5 point par navire small détruit + bonus de 0,5 pour une formation complète de small
  • Victoire instantanée dès que la moitié des points potentiels ont été détruits (exemple : 4 points si le potentiel va de 7,5 à 8 ; 4,5 points si le potentiel va de 8,5 à 9)

Forces en présence

ROF0500.jpeg

COA0500

  • Le ROF avait un croiseur de bataille Cherbourg, 2 croiseurs blindés Toulon, 1 croiseur léger Marseille, 3 corvettes Requin et 3 frégates Lyon
  • Le COA avait un croiseur de bataille Hippase, 2 croiseurs légers Platon, 1 lance-drones Kepler, 2 destroyers Plutarque et 3 frégates Diogène

Partie1.jpeg

Résumé et points saillants:

Vu la faible distance entre les deux flottes, les premiers navires sombrent dès le premier tour. Un seul tir du croiseur de bataille français Cherbourg au Nord (en haut sur la photo) suffit à détruire (20 touches avec 12 dés!) un croiseur léger Platon au Sud Ouest (en bas à gauche sur la photo), tandis que le deuxième Platon est gravement endommagé par un tir des croiseurs blindés Toulon. Mais les frégates Lyon (en haut à droite sur la photo), mal positionnées car isolées à l'Est face aux tirs des frégates et destroyers du Pacte, subissent 2 pertes. Le croiseur léger français Marseille est par ailleurs légèrement endommagé par les tirs des Platon.

Au deuxième tour, malgré les pertes subies, le commodore du COA applique sans trembler son plan de bataille, concentrant ses efforts sur les navires français les plus faibles. Les drones du Pacte de l'Antarctique fondent sur le croiseur léger Marseille, qui subit des dégâts critiques. Le sanguinaire croiseur de bataille Cherbourg, lui, continue à semer la destruction dans les rangs ennemis: le deuxième Platon est détruit et le lance-drones Kepler est gravement endommagé par ses tirs. Le Kepler réussi toutefois à achever le Marseille endommagé. A l'Est, la dernière frégate Lyon est détruite par les frégates covenantaises. Après un tir de barrage des croiseurs blindés Toulon (1HP sur l'Hippase), le commodore français, grisé par la vue des Platon qui sombrent au loin, tente de mettre fin à la bataille en capturant le commodore ennemi: les corvettes Requin lancent un téméraire assaut sur l'Hyppase, mais les troupes de la République sont décimées, réussissant juste à saboter le vaisseau amiral ennemi (navigational lock). Par chance pour les français, les destroyers Plutarque, téléportés à proximité par les scientifiques de l'Antarctique, ne parviennent pas à profiter de la situation: les corvettes Requin échappent miraculeusement à leurs tirs et assauts.

Les navires sont maintenant rassemblés sur une toute petite zone et les deux adversaires sentent bien que le troisième tour sera décisif. La mort subite guette chacune des deux flottes et la tension est extrême. Le croiseur de bataille Cherbourg se déchaine à nouveau et coule le vaisseau Hippase - un acte prestigieux et un coup au moral pour le Pacte (qui a maintenant perdu 3 points sur 7,5 possibles), mais cela ne suffit pas à assurer la victoire du ROF. Toujours concentré sur ses objectifs, le COA renverse la situation en détruisant (assaut et tirs des Plutarque) deux corvettes Requin (1 point), qui, ajoutées aux 3 Lyon (2 points) et au Marseille (1 point), lui suffisent pour remporter une victoire immédiate (4 points sur 8 possibles).

Victoire du COA


Cette partie à été jouée dans le cadre d'une campagne: la campagne d'Islande.

D'autres parties Dystopian Wars et la liste de nos armées ici.

dimanche 27 mars 2016

Dystopian Wars - Partie du 26 mars 2016

Par Athenost le dimanche 27 mars 2016, - Dystopian Wars

KOB vs COA - 500 points - Duel sous l'eau du lagon

D'autres parties Dystopian Wars et la liste de nos armées ici.


LE SCENARIO

Loin de ses bases, Lord Percival Pepper, le Commodore KOB, affronte son vieil ennemi Lord Edmund Whistler Belouga, le Commodore COA.

Nous avons utilisé les règles de Battle Patrol telles qu'on peut les trouver sur le forum anglophone:

  • Les Battle Cruiser font office de formation Large. Aucun autre modèle Large ou Massive n'est autorisé.
  • La taille maximale des formations est réduite d'une unité.
  • Le premier à détruire la moitié des navires de l’adversaire (quelle que soit la taille de ces navires) gagne immédiatement la bataille (mort subite - on ne finit pas le tour).
  • Même chose si le Battle Cruiser est prized.
  • Nous avions convenu de n'utiliser ni volants, ni attachements, ni fortifications, ni escadrons spécialisés.
  • Les pouvoirs des commodores ne pouvaient pas non plus être employés.
  • Cartes TAC: chacun choisit 10 cartes et les mélange. 2 sont tirées au sort, formant la main de départ. Dès que l'on perd un squadron, on en pioche une autre et on l'ajoute une à sa main.

Les forces en présence:

COA: Hippase, 1xKepler, 2xCleomede, 1xPlutarch, 4xThales
KOB: Lord Hood, 2xTribal, 2xVangard, 4xValiant

Le terrain:

Table 80 x 120 cm et pour les décors: 2 grandes îles, 2 îles moyennes et 2 petites îles positionnées par un tiers neutre.


LE RECIT DU COMMODORE KOB PERCIVAL PEPPER

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Au moment du déploiement, je choisis de disperser mes forces, pour mieux manœuvrer et utiliser plus facilement les torpilles de mes navires.
La présence du Kepler et de ses drones torpilleurs, de l'autre côté de la table, m'inquiète, d'autant qu'elle permet au COA d'avoir l'avantage du nombre d'activations.

Au tour 1, COA a l'initiative.

  • COA - Le Battle Cruiser Hippase (le troisième en haut à gauche sur la photo) est activé. Des champs de téléportation sont placés devant les autres navires covenantais, uniquement pour les masquer et gêner les tirs ennemis. L'Hippase wave-lurker reste à moitié immergé et envoie ses torpilles en direction de la flotte britannique. Le premier jet de dés du Commodore des glaces multiplie les "6" et les torpilles du Battle Cruiser pulvérisent un de mes sous marins Valiant. Déjà une perte. Si j'ai 4 navires détruits de plus, je perds la partie.
  • KOB - J'active les Tribal (en bas à droite). Les croiseurs KOB déchargent toutes leurs armes sur le Destroyer Plutarch mal dissimulé derrière une petite île. Dégâts critiques. Vengeance!
  • COA - Le COA avance légèrement les drones torpilleurs lancés depuis le Kepler. Dans les sous marins britanniques, les marins entendent les vrombissements des drones et font leurs prières.
  • KOB - Les sous-marins Vangard (en bas à gauche) filent sous l'eau, malgré la menace. Ils tirent en vain sur le Plutarch endommagé et sur une corvette Thales. Damned!
  • COA - Frustrés par l'absence de cible valable, les croiseurs Cleomedes (en haut à gauche) sortent de l'eau, fondent vers les sous marins britanniques immergés avant que ces derniers ne passent derrière la grande île. Leurs canons font un point de dégât à un des Vangard.
  • KOB - La fierté de toute la flotte britannique, le Lord Hood, s'active à son tour et se projette courageusement au milieu de la mêlée. A une distance idéale, il va pouvoir déchainer toutes ses armes sur l'Hippase (14AD devastating). Mais l'Hippase s'en sort avec un seul point de dommage. J'espérais beaucoup mieux! Mais le pire est à venir ....
  • COA - Les corvettes Thales fondent sur le Lord Hood et provoquent des dégâts critiques qui téléportent le Battle Cruiser un peu plus loin, avec 3 points de dégâts!
  • KOB - les 3 Valiant rescapés se placent en embuscade derrière une petite île.
  • COA - Lord Belouga termine le tour en activant Kepler et Plutarch.


A la fin du premier tour, le commodore Percival Pepper semble en grande difficulté, dans son Battle Cruiser gravement endommagé. Mais Lord Belouga a imprudemment avancé ses quatre corvettes et la chance va progressivement tourner ...

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Au tour 2, j'ai l'initiative, malgré une carte TAC Radio Intercept jouée par mon adversaire. Yes! Il faut à tout prix que j'affaiblisse ces corvettes avant qu'elles ne capturent mon commodore (ce qui conduirait à la victoire immédiate du COA).

  • KOB - J'active à nouveau les Tribal, qui détruisent une seule corvette Thales. Est-ce que cela va suffire?
  • COA - Après avoir hésité entre tir et abordage, les corvettes Thalès tirent sur le Lord Hood ... sans parvenir à égratigner le beau croiseur bleu et jaune! Percival Pepper s'en sort miraculeusement, mais ce n'est qu'un sursis.
  • KOB - Les Vangard ne peuvent pas utiliser leurs torpilles à courte portée. Les sous-marins Hull Breaker sortent donc de l'eau et percutent de plein fouet les corvettes covenantaises, avec l'aide d'une carte TAC Brace for impact. Deux Thales sont détruites! Dans la foulée, les torpilles d'un des deux Vangard détruisent le destroyer Plutarch endommagé, à moitié dissimulé derrière la petite île, grâce à une incroyable chance au jet de dés. Le COA a perdu 4 navires. Plus qu'un navire covenantais à détruire et la partie est gagnée! Or la dernière corvette de l'Antarctique n'a pas pu s'éloigner et les deux Vangard réussissent tous les deux à replonger, libérant ainsi la ligne de vue ...
  • COA - Le Battle cruiser Hippase sort de l'eau et déchaine tous ses canons sur le pauvre Lord Hood, qui est détruit (plus de 20 touches, malgré le bouclier)! Le Commodore Percival Pepper se jette par dessus bord pour échapper aux explosions.
  • KOB - Les insaisissables sous-marins Valiant sortent de leur cachette et leurs torpilles coulent la dernière corvette covenantaise, qui tentait de s'enfuir. 5 navires COA ont été détruits et la partie est immédiatement stoppée. Lord Percival Pepper est récupéré sain et sauf à bord d'un des sous-marins de poche. Il apprend la victoire en se hissant à bord et félicite les courageux marins. God save the Queen!.


Victoire de KOB


DEBRIEFING: QUELQUES RÉFLEXIONS ...

  • Le format Battle Patrol est très plaisant. Les parties sont beaucoup plus courtes et brutales, mais aussi plus aléatoires.
  • Dans ce format, les navires small doivent être utilisés avec précaution, vu les conditions de victoire.
  • Les sous-marins sont particulièrement utiles dans les Battle Patrol. Je suis extrêmement satisfait de mes Vangard, en particulier, malgré un premier tour raté. En détruisant 3 navires ennemis au deuxième tour et en réussissant à replonger, ils ont changé le cours du jeu.
  • J'ai pris des risques en avançant mon Battle cruiser à proximité des corvettes ennemies, qui auraient pu l'aborder. D'une certaine manière, le Lord Hood a été, toutefois, l'appât qui m'a permis de gagner.

D'autres parties Dystopian Wars ici.

samedi 19 mars 2016

Dystopian Wars - Partie du 12 mars 2016

Par Athenost le samedi 19 mars 2016, - Dystopian Wars

EOBS vs COA - 500 points - "Under a dark grey sky"

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LE SCENARIO

Nous avons testé les règles de Battle Patrol telles qu'on peut les trouver sur le forum anglophone.

Les forces en présence:

COA: Hippase, 1xZeno, 2xCleomede, 3xDiogène, 2xThales
EOBS: Mizuchi, 2xTanuki, 2xNakatsu, 3xZarigani, 2xFujin

Le terrain:

Table 120 x 120 cm et pour les décors: 1 grande île, 1 moyenne île et 2 mini îles/récifs par joueur à répartir comme bon nous semblait


LE RECIT DE LORD BELOUGA

Le fourbe du soleil ardent n’avait bien sûr pas préparé sa liste ni ses Tac Cards (10 choisies, mélangées, 2 tirées au sort formant ta main de départ, dès que tu perds un squadron, tu en ajoutes une à ta main).

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Tout avait pourtant bien commencé ...

Au tour 1, les torpilles de l’Hippasus (battle cruiser) pulvérisent une corvette nippone (et de un! plus que 4, et oui, le premier à détruire la moitié des navires de l’adversaire gagne immédiatement la bataille, mort subite, on ne finit pas le tour).

Les Tanukis entrent en jeu et là les feux de l’enfer se déchaînent sur moi, un Cléomède se fait étriper, les 6 pleuvent, la chance a très vite changé de camp.

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Au tour 2, la curée continue, mon Hippase se prend un critique (mais où est la commande des ballasts!?), une corvette Thalès se fait démonter par un croiseur japonais et mon Zeno, mon beau Zeno, roi des Zenos se prend un double critique. Il était pourtant en position idéale pour envoyer des particules accélérées sur les croiseurs ennemis et broadsider les Tanukis, il me fallait juste l’initiative! (Tour 1 et 2 initiative…. EOBS, quand le sort s’acharne…)

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Je ne perds cependant pas espoir, l’honneur des manchots est en jeu. Je lance mon Zeno exsangue sur les croiseurs, l’accélérateur est redoutable et redouté, plus que 5AD de broadside, peu importe, un croiseur prend cher à RB1 et sera achevé dans la foulée par ma petite et courageuse Thalès (et de deux), les Tanukis narquoises acceptent sans broncher les éraflures sur leurs coques, la première a perdu 1HP, l’autre 2HP.

Il est temps de jouer mon va tout, l’Hippase actionne son générateur de téléportation et place ses deux templates, l’un près des Diogènes, l’autre derrière les Tanukis. Le Commodore japonais n’y prête aucune attention, trop absorbé par ses prochaines victimes.

La main tremblante, il place en embuscade ses petits sous marins Zarigani (“alors pour les toucher, bah c’est impossible ou presque” “oui mais si j’envoie des torpilles?” “bah faut faire 6” “oui mais si j’envoie des mines, des charges de TNT, une bombe à neutron et un kraken qui n’a pas bouffé depuis trois semaines?” “ bah faut faire 6 quand même, tu comprends ils sont elusive, deeply diving in the abyss, smalls, tiny, impossible targets, avoiding everything, même pas en rêve boarded!” “ah bon d’accord, pardon, autant pour moi, je ne demanderai plus”).

Je peux enfin jouer ma botte secrète: mes frégates Diogène s’engouffrent dans le maelstrom créé par l’Hippasus, les téléportations s’enchaînent et les trois furies vengeresses se retrouvent en bonne position pour faire feu de tout bois: la dernière corvette japonaise, abritée dans une crique, abdique sous les torpilles covenantaises (et de trois), les bordées des Diogènes font des merveilles et envoient par le fond une cannonière Tanuki (et de quatre!!!) , l’ hystérie est collective.

Tour 3: Tout va se jouer à l’initiative, mon Zeno n’est plus que débris sur les flots, je prie les dieux marins pour débuter le tour. A la pré tac phase, mon adversaire me sort la carte qui donne un bonus à l’initiative, je retiens mon souffle, je n’ai plus de salive, 7 avec le bonus, c’est jouable, je sors un 11!!!
C’est ma dernière chance, une seule cible potentielle, l’escadron de Zarigani (“et si j’envoie….” “non bah c’est 6, c’est toujours 6”), deux némésis envisageables, les Diogenes ou l’Hippasus, honneur au vaisseau amiral, 6 torpilles, une tourelle à 5, 4 de broads, une autre tourelle à 5 sur un autre Zarigani, c’est pas lourd mais j’optimise, les Diogenes ne feront pas mieux, le sang afflue dans les veines de ma main droite, mon adversaire rit jaune, il me faut deux 6 et le Zarigani est coulé, les explosions s’enchaînent, les torpilles sont larguées ...

Lorsque la fumée se dissipe, j'entrevois la carapace d’un Zarigani émerger des flots, ... indemne ... “MA CAPSULE DE SURVIE, VIIIIITTE!”


Victoire de EOBS


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